Une monoparentale hors des sentiers battus
Me retrouvant mère monoparentale à temps plein avec mes 3 merveilleux enfants en 2016, j’avais 2 choix : regarder devant ou rester figée dans le temps. Moi qui aime tant les montagnes, la similitude avec ma situation m’a frappée. Au pied du massif, il peut nous sembler insurmontable, mais je vous assure qu’un pas à la fois, on y arrive. Plusieurs disent que j’ai été une superwoman, mais je crois que face à de grands défis, l’être humain trouve sa force.
Tout a commencé par des dessins de loutres faisant de la planche à pagaie et d’ours en vélo de montagne. Ça m’occupait l’esprit positivement alors que c’était le chaos autour de moi. Tranquillement, ces dessins se sont retrouvés sur des tissus pour fabriquer des vêtements pour mes enfants. C’est à ce moment que mon « quatrième enfant » est né : Peakbwa! Était-ce une bonne idée de démarrer mon entreprise alors que j’étais en pleine séparation ? Initialement j’ai cru que non, mais finalement, définitivement ! Ce projet m’a sauvée, il m’a permis de garder l’accent sur du positif.
Less is more
Pour moi ça signifie se concentrer sur l’essentiel. On doit apprendre comme humain à lâcher prise sur les situations hors de notre contrôle et insister, prendre conscience du positif. Tout comme en plein air, l’énergie, c’est précieux, et il faut l’utiliser pour ce qui compte réellement.
La journée où je me suis retrouvée seule avec ma tribu, j’étais tellement triste à l’idée de ne pas faire de camping que j’ai appris à conduire, stationner et fixer ma tente-roulotte seule. Ça m’a pris une semaine pour tout préparer. Mon but : partir 2 nuits dans un campement sans service plein de bibittes avec 3 explorateurs de moins de 5 ans.
Nous sommes sortis de cette aventure sales et dévorés par les mouches noires… mais tellement heureux ! C’était important pour moi, le camping en famille : j’ai alors tout fait pour y aller. Ce n’était pas facile, mais j’étais fière d’avoir relevé ce défi. Lors d’une séparation, même les enfants sont amenés à développer leur autonomie plus rapidement. Ils m’impressionnent de jour en jour dans leur entraide, leur compréhension, leur patience, leurs initiatives, leur désir d’aider et leur débrouillardise. Il y a du bon ; il suffit de le dénicher.
Qui ne risque rien n’a rien
Dès notre plus jeune âge, on apprend à se relever lorsqu’on tombe. J’aime bien le proverbe africain qui dit que l’herbe ne pousse pas là où tout le monde passe. Le truc c’est de les amener dehors dès leur plus bas âge pour qu’ils apprennent et apprécient de jouer avec des branches et des cailloux.
Allez, sortez votre porte-bébé et allez jouer dans les montagnes ! Bien entendu, c’est différent (et exige plus d’efforts) que de regarder son enfant hypnotisé devant un écran ; mais on est immédiatement heureux de les voir jouer dehors plutôt que peu actifs. Mes enfants vous diraient que le camping, c’est la liberté! Mon troisième avait 2 semaines lorsqu’il fut initié au camping. À l’âge de 3 mois, il en avait fait déjà 6 fois!
Il faut rester flexible sur la routine. S’ils ne font pas de siestes, ils s’endormiront facilement après une journée au grand air. Planifiez vos sorties avec d’autres familles. Lors de randonnées, les enfants se mettront au défi entre eux et iront aux devants au lieu de se plaindre qu’ils sont fatigués. N’ayez pas peur de sortir bébé de son nid douillet, les plus beaux souvenirs vous attendent quelque part… dans l’bwa!
Si vous êtes un parent qui aime bouger et qui, comme moi, détestez perdre votre temps à magasiner, vous aimerez sans doute l’idée des vêtements PEAKBWA. C’est une belle alternative à la surconsommation de vêtement chez les tout-petits.
Si vous souhaitez en découvrir davantage sur ma petite histoire, je vous invite à suivre mes aventures:
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Jacinthe Plamondon
Fondatrice Peakbwa